Bruxelles: Les serres royales de Laeken

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Au nord de Bruxelles, à quelques centaines de mètres de l’Atomium se trouvent les serres du domaine de Laeken, propriétés royales, ouvertes seulement quelques semaines par ans.

Evidemment, visiter un endroit ouvert au public si peu souvent c’est se confronter à une marée de belges ayant tous eu la même idée que nous, marée d’autant plus imposante que c’est le dernier jour d’ouverture, on se serait presque crues à Disneyland sauf que, comme nous le fait très justement remarqué Laura “A Disney les fleurs sont fausses”.

Suivant le rythme de croisière on pénètre dans les immenses serres, la verrière est ronde et soutenue par des poutres d’acier – typique de l’art nouveau – et des colonnes néo-classiques enfouies sous les plantes. Certains arbres montent jusqu’au plafond, avec des branches et des feuilles faisant deux fois notre taille.

Certaines salles sont entièrement végétales, murs compris, avec des plantes étranges ressemblant à des carapaces de tortues d’où sortiraient des bois de cerf. Dans la plupart des couloirs des plantes en clochettes de différents roses – des fuschia il paraît – pendent du plafond. Ci et là des statues et fontaines sont cachées dans des bosquets.

Seul Hic: la plupart du temps le nom des fleurs n’est pas indiqué. Impossible de se balader au grès de ses envies, le parcours est strict et bien indiqué.

On sort par moment des serres pour passer par le parc royal d’où l’on voit la pagode japonaise (ou chinoise?) surplombant l’étang, partout autour du vert, du vert, et au loin, Bruxelles qui s’étend.  Cette petite balade donne assez envie de devenir roi de Belgique!

Dans les serres à nouveau, une odeur fraîche et parfumée règne, impossible de savoir de quelle fleur cela provient, peut-être un ensemble de fragrance. C’est on ne peut plus agréable. Si seulement il n’y avait pas tout ce monde. On a juste envie d’être seul sous cette verrière. Ce lieu a conservé un quelque chose du XIXème siècle, un quelque chose de l’époque des expositions universelles. Il est une certaine sérénité et une grande inspiration qui émane de ces dalles de pierres entourées de gigantesques lianes.

Une visite qui, de toute évidence, vaut le coup, pour peu que l’on soit à Bruxelles au bon moment!

Dans le cimetière de Dracula

“Van Helsing s’approcha du cercueil de Lucy, et je fis de même. Se penchant, de nouveau il retira la partie du cercueil de plomb qu’il avait sciée ; alors, quelle ne fut pas, encore une fois, ma surprise, mêlée d’horreur !
Lucy était étendue là, telle exactement que nous l’avions vu la veille de son enterrement, et même, chose étrange, d’une beauté plus radieuse que jamais ; je ne pouvais pas croire qu’elle fût morte. Les lèvres étaient aussi rouges, non, plus rouges que de son vivant, et les joues délicatement colorées.”

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Bien que je sois dans la capitale anglaise essentiellement pour le travail – transcription d’archives pour mon mémoire d’histoire – j’en ai profité pour faire quelques visites dont une quelque peu insolite: le cimetière de Highgate.

Highgate se trouve un peu en périphérie du centre, sur la northern line, à l’arrêt Archway. (Environ 10 minutes de King’s Cross) En sortant du métro je me sentais déjà dépaysée: comment à quelques minutes du centre de Londres on peut avoir l’impression de se trouver dans une banlieue résidentielle?

Il faut ensuite monter la grande avenue de Highgate Road en passant dans un joli quartier très calme, puis bifurquer vers une école maternelle qui mène tout droit au parc de Highgate surplombant le cimetière. Peut-être parce qu’il était midi, peut-être parce qu’on était en hiver et que la température avoisinait les zéro degré, j’étais seule dans ce parc plutôt grand et agréable. Je parviens enfin, après moult hésitations quant au chemin à emprunter, au cimetière de Highgate. Le cimetière est en deux partie, on peut visiter la partie basse seul en payant £2, la partie haute, et la plus intéressante, ne se visite qu’avec un guide et coûte £7, certes ce n’est pas donné, mais je ne visite rien d’autre de payant à Londres, je peux me le permettre.

J’ai surement choisi le meilleur jour pour visiter cet endroit même si le froid humide pénètre dans mes os, au bout d’un moment je ne sens même plus mes extrémités, mais le lieu est tellement fascinant que je m’en contrefiche. Il a neigé il y a quelques jours et sous l’ombre des arbres la dernière couche n’a pas encore eu le temps de fondre. Le guide nous mène à travers des chemins tortueux entre les tombes et les caveaux. Ce cimetière est des plus gothiques, il paraît qu’il aurait inspiré Bram Stocker pour Dracula. rien d’étonnant. Les racines poussent sur les tombes, envahissant les inscriptions latines. Les statues surveillent notre passage, cachées derrières des plantes. L’atmosphère est surnaturelle.

On parvient devant l’allée égyptienne flanquée de colonnes gravées, derrière, des caveaux sous un plafond de feuilles qui nous mène en haut du cimetière. On poursuit notre chemin à travers les arbres et les ronces, les statues paraissent tristes, d’autres nobles et fières. Ici un lion, là un ange. Je préfère ne pas trop m’éloigner du groupe.

J’ai beau ne pas croire aux vampires, dans ce lieu on ne sait plus en quoi on croit.

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Bruxelles Art Nouveau

Un beau moyen de parcourir la ville, et surtout le quartier d’Ixelles, en suivant les traces des architectes Art Nouveau du début du siècle.

Mon premier arrêt art nouveau se situe au musée de la BD. Quel rapport entre l’art nouveau et la BD me direz-vous? La bâtiment qui abrite le musée a été construit par l’architecte Victor Horta pour y loger les magasins Waucquez, et à vraie dire, j’ai trouvé plus d’intérêt au bâtiment en lui même qu’au musée.

A Bruxelles on peut trouver dans n’importe quelle rue des immeubles art nouveau qui font face à des immeubles modernes, mais le véritable coeur art nouveau de la ville se situe à Ixelles: la balade débute dans la maison de Horta, père de l’art nouveau.

Il est malheureusement interdit de prendre des photos dans cette maison devenue musée, je suis donc obligée de tout raconter de mémoire, j’en ai pris plein les yeux mais  j’ai surement oublié des détails. La maison de Victor Horta c’est un peu comme une maison d’Alice au pays des merveilles que l’on pourrait visiter. Tout y est courbe, végétal, coloré. On y trouve essentiellement du bois et par endroit de l’acier. En cours d’histoire de l’art ma prof nous avais dis que la maison se développait comme une plante. On a l’impression d’être dans une chanson d’Emilie Simon au fur et à mesure qu’on grimpe les étages, on finit par se retrouver dans un escalier en verrière qui atteint le dernier étage où se situe le jardin d’hiver.

Au delà du fait que le terme “jardin d’hiver” m’ait toujours fais rêver, celui de Victor Horta fut un ravissement: les plantes se mariaient parfaitement avec l’architecture, impossible de savoir ce qui est meuble et ce qui ne l’est pas. Dommage que je ne sache pas dessiner, j’aurai adoré pouvoir rester des heures ici et croquer les moindres détails de cette pièce qui enchante véritablement.

En redescendant jusqu’à l’entrée de la maison on ne peut que regretter qu’il n’y ait pas plus d’étages.

On repart à l’assaut du quartier d’Ixelles pour aller voir toutes les autres maisons construites par Horta et ses successeurs: au programme l’hôtel Tassel, plus classique dans sa symétrie en pierre mais où l’on perçoit encore une ligne toute en courbe; l’hôtel Solvay, qui se trouve au coeur de l’avenue Louise; l’hôtel Van Eetvelde, etc.

Nous passons finalement par l’avenue Louise et redescendons jusqu’au lac à travers quelques quartiers résidentiels où ici et là se trouvent encore nombre de maisons art nouveau reconnaissables à leurs fenêtres rondes, à leurs matériaux peu communs, à la mise en valeur de tout ce qui peut être utilitaire (barreaux, poignées,etc.)

Il reste un autre type d’art nouveau présent à Bruxelles que nous n’avons pas eu le temps de visiter, nous n’avons pu qu’en apercevoir les façades extérieures: il s’agit d’une variation de l’art nouveau plus proche de la vision écossaise de MacKintosh à Glasgow. Ici l’art nouveau est plus épuré, et plus angles. La devanture est encore très colorée voire dorée avec des peintures rappellant Micha (ou peut-être était-ce du Micha). Près du parc du Cinquantenaire on peut visiter la maison Cauchie, exemple de cet autre type d’art nouveau.

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Récit d’un week-end à Florence.

1. Le Palazzo-Vecchio

Arrivées à Florence vers 11h du matin, nous sortons de l’Auberge de Jeunesse le ventre criant famine, et entamons notre première rencontre avec Florence à la recherche de quoi manger. Nos pas nous dirigent naturellement vers le centre de la ville et vers la piazza del Signora où se trouve le Palazzo Vecchio. On ne s’attend pas tout à fait à se retrouver devant cet immense castral de pierre. Il est vraiment imposant, et ne ressemble pas tout à fait à l’idée qu’on peut se faire d’un palais en France.

Après avoir (mal) remplit nos panses, on entreprend de visiter le Palazzo. Est-ce parce qu’on est trop fatiguées, parce qu’on a froid, ou autre chose? En tout cas, pour ma part je suis relativement déçue par ce qui se trouve dans le palais, les salles sont belles mais il n’y a pas grand chose, seule la grande entrée avec la fontaine me touche vraiment. En revanche, le cappuccino dégusté derrière le palazzo en terrasse me remet d’applomb et me motive pour ne pas achever cette journée déçue.

2. San Miniato al Monte et Florence au crépuscule.

Après la pause café on entreprend de monter la colline de San Miniato pour atteindre l’Eglise au sommet et profiter de la plus belle vue de Florence. On passe face au Ponte-Vecchio et on commence à monter. Montée difficile pour nous, mais on n’est vraiment pas déçue de ce que voit à l’arrivée, les lumières sont sublimes, le calme est étonnant. La beauté florentine nous pénètre lentement.

3. La pharmacie et le marché de San Lorenzo

On se réveille après une bonne et longue nuit de sommeil, le soleil est au rendez-vous, et on pourrait même presque dire qu’il fait chaud. La première étape de la journée c’est la visite de l’officine, une vieille pharmacie datant du XVIIe et qui se présente encore comme on imagine les anciens apothicaires. En entrant dans la pharmacie, on se croirait arrivée à l’infirmerie d’Harry Potter, mis à part les écrans tactiles. La pharmacie se déroule en plusieurs grandes pièces chacune abritant parfums, herbes, liqueurs. C’est beau, on voudrait tout acheter. Finalement on se contentera d’une boite de thé pour ma mère, qui ne rate jamais l’heure du thé.

Après la pharmacie on visite la basilique se trouvant à côté, plus grande que ce qu’il n’y parait de l’extérieur, abritant plusieurs cloîtres et de très belles fresques médiévales. Et, dieu qu’il est bon de paresser au soleil dans un cloître en écoutant les oiseaux. On n’y demeure jusqu’à ce que nos estomacs se rappellent à notre bon souvenir, on se dirige alors vers le marché San Lorenzo pour y acheter tout ce qui est nécessaire à notre pique-nique. Après avoir flâner entre les étalages de pains, pâtes, légumes et autres denrées mettant l’eau à la bouche, on se contente de l’essentiel: pain, charcuteries, fromage…et noisettes, mon pêché mignon. On retourne manger tout ça sur la place Santa Maria Novella, au soleil, sur les marches de l’église.

4. Les Gelati sur la place del Signora

Après la pause repas, on déambule dans les rues, on achète des cartes, et peu à peu nos pas nous dirige vers le Duomo, que l’on a toujours pas visité. On pénètre alors dans l’édifice, et on se choppe un torticolis à force d’admirer la coupole. Dernière étape, et non des moindres, on entreprend de monter le campanile. 416 marches et nos petite jambes frêles. Chaque pallier est un espoir déçu d’arriver au sommet. Quand on y parvient enfin, on a le sentiment de s’être faite avoir: ceux qui sont montés à la coupole sont plus haut que nous, on enrage. Mais la vue est superbe: Florence à 360° dans la lumière chaude de la fin d’après midi. D’ici on aperçoit à la fois San Miniato, le palazzo et le ponte vecchio, les montagnes Appenins. Mais après l’effort, le réconfort, le vrai: la dégustation de glaces sur la piazza del Signora!

5. La Galerie des Offices

Avant dernier jour, on se lève plus tôt  pour faire la queue à la galerie des offices. Mauvaise surprise, la pluie de Paris nous a suivi jusqu’ici, et on n’est pas tout à fait habillées pour, heureusement que la file d’attente pour le musée est couverte. Sans attendre trop longtemps (1h-1h30) on entre aux offices, prêtes pour faire la connaissance de Botticelli, Giotto et autre Simone Martini, dont je découvre avec un grand plaisir “l’Annonciation”, triptyque tout en or, et le polyptique de la Passion avec ses scènes de villes. La fin du musée comporte beaucoup de salles en reconstructions, on se faufile entre les échafaudages sous une odeur de peinture, avant de parvenir aux dernières salles abritant les oeuvres du Caravage, plus crues (le sang d’Holopherne dans la “Judith” semble nous gicler directement au visage.)

6. Florence sous la pluie

Que faire quand Florence est sous la pluie? Se promener en allant de restaurant en bar. On déjeune dans un petit restau non loin du Duomo, qui fait des sandwichs  avec de l’excellent jambon de pays accompagnés de verres de vin blanc. Sorties du déjeuner, direction un café spécialisés dans les cafés aux multiples goûts (dont noisette). Excellent. Les cafés ne sont pas grands mais tous originaux et vraiment bons.

La café fini, il est temps de se décider: le temps n’est vraiment pas clément, que faire? Rentrer se réchauffer dans le sauna de l’AJ ou tenter une dernière visite dans la ville? Pour ma part le choix est fait, je vais visiter une dernière église, la basilique de Santa Croce. Très bonne surprise: superbes fresques, nombreuses chapelles, musée, et calme apaisant dans le cloître. On repasse ensuite par le centre ville pour y admirer la cité toscane sous la pluie avant de rentrer, enfin, profiter du sauna.

7. Pise et la Tour est jouée! (superbe jeu de mot)

Dernier jour: direction Pise. Un peu pressées par le temps nous ne prenons pas la peine de composter nos billets. Erreur, les contrôles entrent justement dans notre wagon quelques minutes après, et c’est une belle amende qui vient gâcher notre dernier jour de vacances. On ne s’énervent pas, on essaie de rester positives pour pouvoir profiter de Pise.

Nos valises à la consigne on marche jusqu’à la tour, de l’autre côté du fleuve. Même sous cette bruine incessante, on trouve à la ville beaucoup de charme. Il faut dire qu’avec les murs ocres et rouges, rien ne paraît triste et maussade comme ce pourrait être le cas en France. On parvient à la tour, qui penche toujours autant. Comme les autres touristes on fait bon nombre de photos en essayant de la remettre droite. On déjeune face au duomo – un bon plat de pâtes italiennes – avant de reprendre le train, en compostant cette fois, pour l’aéroport.

Les églises à Florence

Florence, comme toutes les villes d’Italie est peuplée d’églises, de basiliques, de cathédrales, bref de lieux de culte catholique en tout genre ornées de marbre vert, si caractéristique de la ville. Des édifices qu’il est impensable de ne pas visiter.  en trois jours nous avons pu en visiter quatre, un bon score, qui nous ont permis quelques belles découvertes.Voici un petit panorama de ces églises:

1. La basilique Santa Maria de Novella

A côté de la gare centrale, facile à trouvée. Elle ne paie pas de mine comme ça, une façade qui finit par sembler banale à Florence, mais son intérieur regorge de trésor et de fresques médiévales (du XVe)  extrêmement bien conservées.

Celle qui nous a le plus marqué ma soeur et moi fut celle représentant des hommes et des femmes en deux rangés, chacun semblant avoir un instruments ou un emblême particulier, nous n’avons pas réussi à savoir s’il s’agissait d’une personnalisation des métiers, des mois, ou simplement de saints.

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2. La basilique de Santa Croce

Il pleuvait à verse mais plutôt que de nous réfugier dans le sauna de l’hôtel nous sommes allée à deux affronter le mauvais temps pour visiter la basilique…et nous n’avons pas été déçues. L’entrée dans la basilique en soi est déjà très impressionnante: la hauteur du toit de bois qui surplombe la nef en met plein la vue, malheureusement nous n’avons pas pu observé le coeur qui était en rénovation. Il s’avère, qu’en plus d’être une immense basilique, Santa Croce est également le lieu de sépulture de plusieurs grands hommes florentins comme Galilé, Rossini, Dante ou encore le fameux Machiavel. Et il faut bien avouer que ça reste globalement la classe de s’être rendu sur le tombeau de ce cher Nicolas.

Ce qui est le plus impressionnant dans cette basilique ce sont toutes les petites chapelles entièrement peintes qui entourent la nef et les cloîtres avoisinant. Parce que oui, une fois avoir fait le tour de la partie centrale de la basilique on croit en avoir fini mais pas du tout, il y a encore trois ou quatre salles avec de nombreuses fresques, ainsi qu’un musée (que nous n’avons pas payé puisque nous sommes rentrées sans savoir ce que c’était).

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3. San Miniato Al Monte

C’est finalement celle que j’ai de loin préférée, peut-être est-ce du en grande partie au bonheur ressenti quand après avoir grimpé pendant une demi heure nous sommes enfin parvenu devant la façade qu’on lorgnait depuis tout en bas. Effectivement, comme l’indique son nom San Miniato est En HAUT! Et la montée est un peu rude pour nos petites jambes peu habituées à l’effort. On fait une halte à mi chemin pour admirer l’Arno depuis une terrasse, et pour reprendre des forces avant l’ultime montée. Arrivées en haut, le soleil ne se couche pas encore mais la lumière est sublime: depuis San Miniato Florence s’étend à nos pieds. Le Duomo et le Palazzo Vecchio se distinguent par leur impressionnante stature sur la ville qui prend des teintes rosées. Le Ponte-Vecchio se réflète sur l’Arno à moitié dans l’ombre.

Lorsqu’on entre dans l’église c’est une toute autre surprise qui s’offre à nous: loin des basiliques et cathédrales habituelles, peuplées de christ en croix et d’or, celle ci est des plus simples. Presque démunie. Les seules lumières sont celles des rayons du soleil qui parviennent depuis quelques ouvertures, donnant à la nef un aspect réellement divin. Comme si la grâce allait nous toucher. La crypte est elle aussi décorée de fresques bien entretenues, le tout demeurant merveilleusement simple.

P1020565La lumière divine pénètre dans San Miniato Al-MonteP1020569P1020554

Enfin San Miniato vaut le détour pour la balade bucolique qu’elle offre. Il est possible de faire le tour du mont: on se retrouve alors dans un parc qui fait dos à la ville et devant nous s’étale la Toscane. Quelques villas, des champs d’oliviers. Nous voici en plein dans une fresque du Trecento. Le soleil couchant rend les couleurs chaudes.  Tout est alors parfait. si près de la ville on n’entend pourtant que le bruit des oiseaux, la douceur de la Toscane nous envahit. On pourrait rester ici des heures à contempler cette campagne rêvée.

P1020555Vue de la Toscane